Le climat de la liberté de la presse en République dominicaine est devenu trouble ces dernières semaines en raison de Agressions policières contre des journalistesl’Association interaméricaine de la presse (IAPA) a dénoncé aujourd’hui dans son rapport semestriel préliminaire.
Dans son document, qui sera soumis pour approbation lors de la prochaine réunion semestrielle de mi-année, la SIP a souligné que la police a réprimé et dépouillé les reporters du Listin Diario et plusieurs journaux télévisés qui accompagnait au Médiateur, Pablo Ulloa, lors d’une inspection dans un dépôt de véhicules.
D’autres journalistes, ajoute le rapport, ont dénoncé des épisodes d’attaques contre des civils ou des entraves à leur exercice, notamment dans la couverture de procès pour des affaires de corruption.
En outre, des plaintes ont été enregistrées des médias en raison de la réticence des fonctionnaires ou des institutions publiques à divulguer des informations d’intérêt citoyen, ce qui est formellement demandé en vertu de la loi sur le libre accès à l’information.
Selon les informations, des centaines de demandes restent sans réponse au-delà des délais fixés par la loi, ce qui a conduit la Direction générale de l’éthique et de l’intégrité gouvernementale à appeler les entités publiques à respecter leurs obligations et à ne pas commettre le délit de recel.
Le manque de respect des fonctionnaires et des institutions pour la loi sur l’accès contredit les positions qui, en défense de la liberté de la presse et d’expression, ont été formulées à plusieurs reprises par le président Luis Abinader, qui a signé fin octobre 2020 la Déclarations de Chapultepec et Salta, respectivement, ont ajouté le SIP.
Début avril, rappelle le rapport, la Société dominicaine des journaux (SDD) s’est inquiétée de la fréquence avec laquelle des personnes liées à des événements ou à des procédures judiciaires ou leurs avocats tentent de poursuivre les demandes de retrait d’informations contenant des accusations à leur encontre. réglée au tribunal.
Le SDD a rappelé qu’en vertu d’un arrêt rendu par la Cour constitutionnelle en 2020 le droit des journaux numériques a été reconnu de conserver sur leurs plateformes des informations relatives à des « événements dignes d’intérêt » qui sont légitimes, véridiques ou provenant de sources valides.