Ce samedi, l’homme politique cubain est décédé à La Havane à l’âge de 84 ans Ricardo Alarcón de Quesadaqui ont occupé des postes importants dans le pays tels que ministre des affaires étrangères ou président de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire (ANPP), a rapporté le vice-ministre des Affaires étrangèresJosefina Vidal, sur ses réseaux sociaux.
“A Ricardo Alarcón de Quesada, le Maître de la diplomates de notre génération, nous garderons toujours pour lui un profond respect, une admiration et une infinie affection. Merci pour le privilège et l’honneur d’être son disciple. Nos sincères condoléances à Margarita et Ricardito », a écrit Vidal sur Twitter.
L’ancien diplomate cubain, diplômé en philosophie et lettres, présidé le Fédération des étudiants universitairesios (FEU) dans les années 1961 et 1962.
Aussi Il fut l’un des fondateurs de Parti communiste de Cuba (PCC) et membre de son Bureau politique jusqu’en 2013. Au cours de sa carrière diplomatique, il a occupé des postes tels que l’ambassadeur permanent de l’île aux Nations Unies et ministre des Affaires étrangères.
Alarcón a été retiré de la vie politique cubaine en 2013lorsqu’il a quitté son poste de président de l’ANPP et a été «libéré» de ses fonctions au sein du Bureau politique du PCC, après que le régime a accusé son secrétaire, Miguel Álvarez, et sa femme, Mercedes Arce, d’espionnage, pour lesquels ils étaient condamnés respectivement à 30 et 15 ans de prison.
Álvarez a été accusé d’avoir transmis des informations secrètes à sa femmeselon les sources, tandis qu’Arce a reçu une peine moindre, prétendument pour avoir utilisé ces informations pour rédiger des rapports analytiques sur Cuba qu’il aurait vendus à des entreprises privées au Mexique.
On se souvient d’Alarcón de Quesada pour les réponses qu’il a données à l’étudiant de l’époque à l’Université des sciences informatiques, Eliécer Ávila, lors d’une visite au centre éducatif en 2008 Il a posé des questions sur les libertés de voyager, de séjourner dans des hôtels ou les restrictions sur Internet.
Interrogé sur les restrictions que subissaient les Cubains pour voyager, obligés depuis lors de demander un “permis de sortie” ou “carte blanche” au ministère de l’Intérieur (MININT), le président de l’ANPP a répondu que “si le monde entier, les 6 000 millions d’habitants, pouvaient voyager où ils voulaient, l’imbrication qui existerait dans l’air de la planète serait énorme“.
La vidéo, qui a été distribuée de main en main dans l’île, c’était un sérieux coup porté à la réputation de l’homme politique cubainqui manquait d’arguments pour défendre la politique du régime.
En ce moment, la presse d’Etat Il n’a pas publié les nouvelles ou les causes de la mort de l’homme politique cubain.